2017 : le Groupe des Dombes fête ses 80 ans

Le Groupe des Dombes tire son nom d’une ancienne abbaye cistercienne dans l’Ain qui l’a longtemps accueilli, mais il est né en Suisse et se réunit désormais chez les bénédictines de Pradines (Loire). Et c’est un double anniversaire qu’il a fêté durant sa session de travail cette année : les 80 ans de sa fondation, à l’initiative du prêtre lyonnais Paul Couturier, et la vingtième session organisée dans cette communauté contemplative près de Roanne.
La réunion tenue en cette année d’anniversaires, du 28 au 31 août, a souligné ce jubilé par deux événements particuliers :

une rencontre avec le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon et ordinaire du lieu, et la pasteure Emmanuelle Seyboldt, nouvelle présidente du Conseil national de l’Eglise protestante unie de France (EpudF) : les deux hauts-responsables d’Eglises sont venus dire au Groupe des Dombes toute l’importance qu’ils attachent au travail d’une telle instance, non seulement par les documents qu’elle produit à intervalles réguliers, mais par « le témoignage de votre fidélité à votre mission, sur la durée, dans un esprit fraternel » (Mgr Barbarin) et par « la qualité de la conversation que vous tissez, telle une tapisserie sur laquelle les Eglises, grâce à vous, pourront ensuite broder leur tâche d’unité » (Pasteure Seyboldt) ;

un temps de convivialité, avec les bénédictines de Pradines, pour marquer le lien étroit du Groupe des Dombes, dans une belle proximité humaine et spirituelle, avec cette communauté dont les théologiens partagent certains offices et dont la prière soutient leur réflexion.

Cette session 2017 a donc permis au Groupe des Dombes de poursuivre son travail sous la houlette de ses deux co-présidents,le prêtre catholique Jean-François Chiron et le pasteur luthérien Jacques-Noël Pérès. Le chantier théologique qu’il s’attache actuellement à conduire à son terme est celui de la notion de « catholicité », entendue non d’abord comme la dénomination d’une confession chrétienne donnée (l’Eglise catholique romaine), mais comme une « marque » essentielle de la globalité de l’Eglise du Christ comme telle : un dossier, très sensible dans le dialogue œcuménique, que le groupe espère boucler en 2018.